L'analyse de l'activité est essentielle pour tout entraîneur et préparateur physique, afin de traiter la discipline au mieux. C'est d'autant plus vrai que les sports évoluent régulièrement et qu'il faut actualiser les données fréquemment. La modification des règlements, le développement des nouvelles technologies, l'évolution des méthodes d'entraînement, etc... peuvent amener à des modifications du périmètre physique de la discipline.
Au niveau bio-énergétique, l'analyse des données (GPS et autres) doit nous permettre d'orienter notre traitement des filières d'effort vers les besoins spécifiés par poste.
Ré-évaluer les données physiques de match, mettre en exergue les différences par poste, identifier les efforts de match, doit permettre de mieux orienter les contenus d'entraînement.
Je vous présente un petit travail effectué sur la saison 2017/2018 sur la Ligue 1.
Contexte :
- saison 2017/2018
- journée N° 14 : 24-25 novembre 2017
- Etude portant sur 10 matchs de Ligue 1 soit 20 équipes
Bibliographie:
- Un travail spécifique selon les postes ? - Vestiaires N°71 - Juillet/Août 2016
- Préparation et Entraînement du footballeur - Bernard TURPIN - Tome 2 - Edition Amphora
- Une préparation physique programmée - Jean-Paul ANCIAN - Edition Amphora
- Etude de Georges CAZORLA - DU Lille - 2006
Je vous présente un petit travail effectué sur la saison 2017/2018 sur la Ligue 1.
Contexte :
- saison 2017/2018
- journée N° 14 : 24-25 novembre 2017
- Etude portant sur 10 matchs de Ligue 1 soit 20 équipes
NB : Un grand nombre de sprints ne sont pas comptabilisés comme tel car la vitesse >25 km/h n'est pas atteinte, toutefois, le joueur produit un effort maximal et réalise bien un sprint, la distance n'ayant pas permis d'atteindre 25 km/h.
On note dans les grandes lignes qu'il s'agit d'un volume de course totale compris entre 10 et 12 km par match avec des variations fortes notamment entre les DC et les MC.
La distance de sprint pour les joueurs offensifs et défenseurs latéraux est comprise entre 250 et 300 mètres par match (à + de 25 km-h).
Le volume de course à + de 15 km-h est fortement inférieur pour les DC par rapport aux autres postes.
Encore une fois, les joueurs de couloir et attaquants (joueurs ayant de l'espace devant eux) semblent produire de plus nombreuses accélérations.
Il semble que les DC ont des exigences athlétiques très spécifiques au regard des données recueillies. Cela doit éventuellement nous orienter dans notre traitement des qualités physiques et dans l'individualisation de la charge.
La quantité de sprint, le nombre de courses à haute intensité doivent donc être adapté à l'entraînement (en volume et en intensité) en fonction du poste occupé par le joueur.
Des données qui semblent être corroborées par l'étude récente du Dr Marco BEATO.
Des données qui semblent être corroborées par l'étude récente du Dr Marco BEATO.
L'individualisation comme enjeu, la prophylaxie comme objectif, la performance comme résultat !
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Bibliographie:
- Un travail spécifique selon les postes ? - Vestiaires N°71 - Juillet/Août 2016
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- Une préparation physique programmée - Jean-Paul ANCIAN - Edition Amphora
- Etude de Georges CAZORLA - DU Lille - 2006
EXEMPLE DE FICHE DE SUIVI DES JOUEURS PAR LEUR COACH AU COURS D UN MATCH
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