J'ai le privilège de vous présenter l'interview d'un préparateur physique expérimenté, en France et à l'étranger, auteur de plusieurs livres, et qui contribue au développement de la préparation physique. Un préparateur physique passionné, humble, et qui a partagé sa vision pendant plus d'une heure lors d'un déplacement de son équipe à l'extérieur. Il s'agit de Nicolas DYON, qui officie actuellement en tant que préparateur physique au FC Lugano, après une expérience de 2 saisons au Grasshopper Club Zürich. Des échanges riches et instructifs sur la façon dont le métier a évolué, sur la relation fondamentale avec les joueurs, sur les outils qui aident le préparateur athlétique. Bonne lecture... et un grand merci à Nicolas pour sa disponibilité et son partage ! Excellente saison à toi !!!!
"Originaire de Bourgogne, je suis passé par un centre de formation, celui de Louhans Cuiseaux, qui était un bon club de formation, mais je n'ai pas pu passé pro à 17 ans, j'ai donc décidé de poursuivre mes études à l'UFR Staps de Dijon, où j'ai signé en tant que joueur au club du Cercle Dijon mais je me suis blessé gravement dès la rentrée. J'ai donc fait une croix sur ma carrière de joueur, et j'ai décidé de me lancer dans les études de sport. J'ai poursuivi jusqu'en Maîtrise Staps EMS, année pendant lesquelles j'ai rencontré Gilles COMETTI et Georges GACON qui m'ont donné envie de faire ce métier et de m'orienter vers l'entraînement. J'ai également entraîné les catégories de jeunes au club de Dijon. Ensuite, c'est une rencontre, celle de Christian LARIEPE qui m'a fait venir à l'ASSE, où j'occupais la fonction de préparateur physique du centre le matin et entraîneur des 13 ans région l'après-midi. Cela a été très formateur ! J'ai beaucoup aimé ces années."
Comment es-tu arrivé dans le milieu professionnel ?
Ensuite, Robert NOUZARET et Rudi GARCIA souhaitait que j'intègre le staff pro en tant que préparateur physique, mais je ne me sentais pas prêt, j'ai donc refusé. Le club m'a permis de poursuivre en tant que préparateur physique des jeunes à temps plein pendant 2 saisons. Suite à un stage de l'équipe du Qatar à l'Etrat, j'ai eu l'opportunité de rencontrer un des entraîneurs, ce qui m'a permis de faire une mission de 5 mois là-bas. Le club m'a libéré pour cette mission, j'ai donc repris les fonctions au club et en octobre 2001, j'ai rencontré Fred ANTONETTI, qui souhaitait s'attacher les services d'un préparateur physique. Nous sommes restés 2 ans et demi jusqu'en 2004 avec une montée (Champion de Ligue 2) et une demi-finale de coupe de la Ligue. Ensuite, je suis resté un an au chômage, puis j'ai suivi le coach, où nous avons passé 4 saisons à l'OGC NICE et 4 saisons au Stade Rennais.
Après une mission de 3 mois dans un club de 1ère division aux EAU (Emirats Arabes Unis), j'ai signé en Suisse, au Grasshopper Zürich où je suis resté 2 saisons, puis j'ai suivi le coach au FC Lugano cette saison.
Quel regard portes-tu sur ton parcours professionnel ?
J'ai pris le partie de suivre un coach, de travailler avec un coach (Fred ANTONETTI) avec lequel j'avais des convergences d'opinion, de vision, et dont mes méthodes et mes compétences le satisfont. J'ai énormément pris de plaisir, et il m'a permis de découvrir le milieu professionnel. J'aurais pu signer 5 ans à l'ASSE à l'époque, mais j'ai décidé de suivre le coach. Aujourd'hui, j'ai parfois le sentiment que la compétence reconnue est passé au second plan, c'est plus du réseau et du lobbying qui l'emporte. Je me pose donc des questions sur la façon de travailler avec les coachs, avec les clubs, je ne sais pas trop quelle stratégie il faut aborder en tant que préparateur physique. Je suis convaincu qu'il faut être présent et mettre ses compétences au service du joueur, pour le faire progresser en tant que footballeur.
Comment a évolué la fonction de préparateur physique, quelles sont les missions aujourd'hui dans un club ?
Comment es-tu arrivé dans le milieu professionnel ?
Ensuite, Robert NOUZARET et Rudi GARCIA souhaitait que j'intègre le staff pro en tant que préparateur physique, mais je ne me sentais pas prêt, j'ai donc refusé. Le club m'a permis de poursuivre en tant que préparateur physique des jeunes à temps plein pendant 2 saisons. Suite à un stage de l'équipe du Qatar à l'Etrat, j'ai eu l'opportunité de rencontrer un des entraîneurs, ce qui m'a permis de faire une mission de 5 mois là-bas. Le club m'a libéré pour cette mission, j'ai donc repris les fonctions au club et en octobre 2001, j'ai rencontré Fred ANTONETTI, qui souhaitait s'attacher les services d'un préparateur physique. Nous sommes restés 2 ans et demi jusqu'en 2004 avec une montée (Champion de Ligue 2) et une demi-finale de coupe de la Ligue. Ensuite, je suis resté un an au chômage, puis j'ai suivi le coach, où nous avons passé 4 saisons à l'OGC NICE et 4 saisons au Stade Rennais.
Après une mission de 3 mois dans un club de 1ère division aux EAU (Emirats Arabes Unis), j'ai signé en Suisse, au Grasshopper Zürich où je suis resté 2 saisons, puis j'ai suivi le coach au FC Lugano cette saison.
Quel regard portes-tu sur ton parcours professionnel ?
J'ai pris le partie de suivre un coach, de travailler avec un coach (Fred ANTONETTI) avec lequel j'avais des convergences d'opinion, de vision, et dont mes méthodes et mes compétences le satisfont. J'ai énormément pris de plaisir, et il m'a permis de découvrir le milieu professionnel. J'aurais pu signer 5 ans à l'ASSE à l'époque, mais j'ai décidé de suivre le coach. Aujourd'hui, j'ai parfois le sentiment que la compétence reconnue est passé au second plan, c'est plus du réseau et du lobbying qui l'emporte. Je me pose donc des questions sur la façon de travailler avec les coachs, avec les clubs, je ne sais pas trop quelle stratégie il faut aborder en tant que préparateur physique. Je suis convaincu qu'il faut être présent et mettre ses compétences au service du joueur, pour le faire progresser en tant que footballeur.
"c'est important que l'entraînement
permette au joueur de progresser,
d'augmenter son niveau de performance"
Déjà, je tiens à préciser que dans l'idéal, je souhaiterais travailler au moins à 2 préparateurs physiques de même niveau, pas forcément avec une hiérarchie, mais avec des conceptions et méthodes similaires, afin d'être plus précis et se répartir les missions qui incombent au développement physique des joueurs. Lorsqu'on est 330 jours sur 365 en face à face avec les joueurs, c'est bien d'être 2 pour changer d'interlocuteur, se répartir les séquences terrain, musculation en salle, etc.... Pour moi, c'est important de casser le quotidien, de changer la routine. Donc aujourd'hui, c'est nécessaire d'être au moins 2 préparateurs physique dans un club pro afin de bien travailler et d'être plus précis, entre l'analyse des datas (GPS, RPE), la réathlétisation, les séances collectives, l'individualisation, la musculation...
Je retiens une phrase du coach Fred ANTONETTI, qui disait : "Au final, est-ce que le joueur est plus fort à la fin de saison (physiquement, tactiquement, etc...)?". Pour lui, et je le rejoins, c'est important que l'entraînement soit un élément permettant de progresser, d'augmenter le niveau de performance. Le métier peut évoluer, mais le préparateur physique doit toujours faire progresser physiquement les joueurs pour qu'ils puissent atteindre leur plus haut niveau de performance.
Récemment, je lisais un article d'un coach renommé qui répondait à la question, "quelles sont les éléments pour être performant à haut niveau", il répondait :
1 - la relation président/entraîneur doit être de confiance et privilégiée
2 - améliorer la qualité de son équipe par un recrutement adapté et précis
3 - la santé et la forme de vos joueurs (un joueur blessé n'est pas disponible)
Tu as démarré dans le milieu professionnel en 2001, depuis plus de 15 ans, quelles sont les évolutions de la PA dans le football ?
Les missions ont évolué notamment à travers toutes les données à exploiter, la prévention, la réathlétisation, etc...avant il fallait uniquement amené les joueurs à leur état de forme (c'est toujours le cas !), mais aujourd'hui, il faut en plus, et c'est logique, ne pas avoir de blessé ou éviter au maximum les blessures. Avant, quand je prenais en compte les tests isocinétiques, si il n'y avait pas de déficit constaté, il n'y avait pas de travail préventif spécifique et individualisé. Aujourd'hui, c'est une constante toute la saison. A ce propos, il faut réellement être vigilant sur la chaîne postérieure. J'ai réalisé un article dans "Sport et Vie" en 2013 à ce sujet.
Actuellement je mets en place 2 parties de séances par semaine sur la prévention (1 en salle et 1 sur le terrain), ce que je ne faisais pas il y a 15 ans auparavant.
Que penses-tu justement de toutes les données collectées et de son utilisation ?
Pour ma part, je pense que cela nous apporte une aide considérable notamment sur le recueil de données au quotidien, concernant le processus d'hyper individualisation de l'entraînement grâce au training load, à travers MY COACH RPE (dont j'ai participé à la création et au développement et que j'utilise). C'est un outil devenu indispensable qui me permet d'avoir un retour d'information énorme des joueurs pré et post séance et post match, (je ne pourrais pas discuter 3 min avec chaque joueur tous les matins...). Je pense qu'il faut aller jusqu'à envoyer des données au joueur sur le suivi de sa forme afin de gagner du temps, de communiquer (retour d'info) et d'améliorer la performance du joueur.
Je mets les GPS à 50% des joueurs à l'entraînement et à tous les joueurs lors des matchs. J'arrive à transmettre les données 2H après le match aux joueurs et au staff. C'est une assistance virtuelle très intéressante, en un temps record. Je prends en compte 8 paramètres que je regarde toute la saison (distance totale, distance parcourue en sprint, nombre d'accélération, etc...). Cela me permet de contrôler l'évolution des données, en match, par saison, et ce suivi GPS en match est transmis au joueur, afin qu'il connaisse leurs données objectives (auto-évaluation).
Par contre, je ne suis pas partisan des analyses en direct (live pendant l'entraînement ou le match), je ne parviens pas à l'utiliser, cela ne me correspond pas. Je comprends par contre l'intérêt pour le travail de compensation qui peut être réalisé si un joueur n'atteint pas les objectifs de séances. J' utilise les données post-séance afin d'améliorer les entraînements, d'ajuster les charges et d'individualiser.
Aujourd'hui, croiser les données objectives (GPS, tests, etc...) et subjectives (RPE, ressenti du staff, etc...) semble pertinent pour suivre et analyser la charge et évaluer la forme du groupe.
En Suisse, y-a-t-il des particularités dans le métier de préparateur physique ?
Concernant la préparation physique au football, pas vraiment, ça reste similaire à ce qu'on voit en France. Je deviens de plus en plus convaincu de l'importance du travail fonctionnel.
Par contre, à l'arrivée dans un club professionnel, on est obligé de suivre la formation suisse et d'obtenir le diplôme. Finalement, c'est très bien, car cela permet de suivre une formation, de se faire connaître, de rencontrer des techniciens, etc...il y a donc un statut pour le préparateur physique dans le club.
Concernant les tests d'évaluation, que mets-tu en place ? Quelle batterie de tests ?
Après 2 jours de reprise, les tests sont mis en place. Après des tests isocinétiques qui visent à une analyse fine sur potentiels déficits des membres inférieurs, je réalise le traditionnel VAMEVAL (15 jours plus tard, je réalise le Yoyo intermittent test). J'utilise les tests FMS, un test d'explosivité avec Myotest sur un squat (identifier le profil), et des tests fonctionnels (sauts à cloche pied x 3, saut de grenouille, etc...) qui mettent en jeu plusieurs qualités physiques et qui permettent de déceler des déficits sur un mouvement fonctionnel. Je réalise ces mêmes tests une 2ème fois en janvier.
Quelle est la dynamique de charge que tu vises de manière hebdomadaire entre 2 matchs ?
Je retiens une phrase du coach Fred ANTONETTI, qui disait : "Au final, est-ce que le joueur est plus fort à la fin de saison (physiquement, tactiquement, etc...)?". Pour lui, et je le rejoins, c'est important que l'entraînement soit un élément permettant de progresser, d'augmenter le niveau de performance. Le métier peut évoluer, mais le préparateur physique doit toujours faire progresser physiquement les joueurs pour qu'ils puissent atteindre leur plus haut niveau de performance.
Récemment, je lisais un article d'un coach renommé qui répondait à la question, "quelles sont les éléments pour être performant à haut niveau", il répondait :
1 - la relation président/entraîneur doit être de confiance et privilégiée
2 - améliorer la qualité de son équipe par un recrutement adapté et précis
3 - la santé et la forme de vos joueurs (un joueur blessé n'est pas disponible)
Tu as démarré dans le milieu professionnel en 2001, depuis plus de 15 ans, quelles sont les évolutions de la PA dans le football ?
Les missions ont évolué notamment à travers toutes les données à exploiter, la prévention, la réathlétisation, etc...avant il fallait uniquement amené les joueurs à leur état de forme (c'est toujours le cas !), mais aujourd'hui, il faut en plus, et c'est logique, ne pas avoir de blessé ou éviter au maximum les blessures. Avant, quand je prenais en compte les tests isocinétiques, si il n'y avait pas de déficit constaté, il n'y avait pas de travail préventif spécifique et individualisé. Aujourd'hui, c'est une constante toute la saison. A ce propos, il faut réellement être vigilant sur la chaîne postérieure. J'ai réalisé un article dans "Sport et Vie" en 2013 à ce sujet.
Actuellement je mets en place 2 parties de séances par semaine sur la prévention (1 en salle et 1 sur le terrain), ce que je ne faisais pas il y a 15 ans auparavant.
Que penses-tu justement de toutes les données collectées et de son utilisation ?
Pour ma part, je pense que cela nous apporte une aide considérable notamment sur le recueil de données au quotidien, concernant le processus d'hyper individualisation de l'entraînement grâce au training load, à travers MY COACH RPE (dont j'ai participé à la création et au développement et que j'utilise). C'est un outil devenu indispensable qui me permet d'avoir un retour d'information énorme des joueurs pré et post séance et post match, (je ne pourrais pas discuter 3 min avec chaque joueur tous les matins...). Je pense qu'il faut aller jusqu'à envoyer des données au joueur sur le suivi de sa forme afin de gagner du temps, de communiquer (retour d'info) et d'améliorer la performance du joueur.
Je mets les GPS à 50% des joueurs à l'entraînement et à tous les joueurs lors des matchs. J'arrive à transmettre les données 2H après le match aux joueurs et au staff. C'est une assistance virtuelle très intéressante, en un temps record. Je prends en compte 8 paramètres que je regarde toute la saison (distance totale, distance parcourue en sprint, nombre d'accélération, etc...). Cela me permet de contrôler l'évolution des données, en match, par saison, et ce suivi GPS en match est transmis au joueur, afin qu'il connaisse leurs données objectives (auto-évaluation).
Par contre, je ne suis pas partisan des analyses en direct (live pendant l'entraînement ou le match), je ne parviens pas à l'utiliser, cela ne me correspond pas. Je comprends par contre l'intérêt pour le travail de compensation qui peut être réalisé si un joueur n'atteint pas les objectifs de séances. J' utilise les données post-séance afin d'améliorer les entraînements, d'ajuster les charges et d'individualiser.
Aujourd'hui, croiser les données objectives (GPS, tests, etc...) et subjectives (RPE, ressenti du staff, etc...) semble pertinent pour suivre et analyser la charge et évaluer la forme du groupe.
En Suisse, y-a-t-il des particularités dans le métier de préparateur physique ?
Concernant la préparation physique au football, pas vraiment, ça reste similaire à ce qu'on voit en France. Je deviens de plus en plus convaincu de l'importance du travail fonctionnel.
Par contre, à l'arrivée dans un club professionnel, on est obligé de suivre la formation suisse et d'obtenir le diplôme. Finalement, c'est très bien, car cela permet de suivre une formation, de se faire connaître, de rencontrer des techniciens, etc...il y a donc un statut pour le préparateur physique dans le club.
Concernant les tests d'évaluation, que mets-tu en place ? Quelle batterie de tests ?
Après 2 jours de reprise, les tests sont mis en place. Après des tests isocinétiques qui visent à une analyse fine sur potentiels déficits des membres inférieurs, je réalise le traditionnel VAMEVAL (15 jours plus tard, je réalise le Yoyo intermittent test). J'utilise les tests FMS, un test d'explosivité avec Myotest sur un squat (identifier le profil), et des tests fonctionnels (sauts à cloche pied x 3, saut de grenouille, etc...) qui mettent en jeu plusieurs qualités physiques et qui permettent de déceler des déficits sur un mouvement fonctionnel. Je réalise ces mêmes tests une 2ème fois en janvier.
" Pour moi, la relation quotidienne
avec les joueurs est fondamentale"
Pour ce qui est de la préparation de début de saison, je reste sur la conception "classique" d'effectuer des courses longues pour venir petit à petit vers des efforts explosifs, brefs et intenses avec des récupérations incomplètes, ce que je travaille tout au long de la saison, en faisant quelques piqûres de rappel d'efforts plus long toutes les 5-6 semaines.
Sur le plan hebdomadaire, je recherche des dynamiques avec de fortes variations de charge dans la semaine. Au niveau des UA (unités arbitraires à travers MY COACH RPE) je vise 2500 UA par semaine. La semaine type ressemble à ça, avec 2 possibilités:
1ère possibilité :
Samedi soir : MATCH
Dimanche matin : décrassage à vélo en salle ou à l'extérieur + circuit de récup/soins (étirements, balnéo, massage, etc...). Pour les joueurs remplaçants, 30 minutes très intenses à bases de jeu réduit et courses intermittentes.
Lundi : repos
Mardi matin : Séance à charge moyenne
Mardi après-midi : travail individuel en fonction des besoins(physique, technique, tactique, vidéo...)
Mercredi matin : prévention, travail d'explosivité en salle
Mercredi après-midi : jeu réduit, jeu rapide, sur le terrain
Jeudi : séance à charge faible
Vendredi matin : 1H de séance très intense (intensité max, doit être proche du match)
Samedi matin : réveil musculaire (sur demande, inscription des joueurs la veille)
2ème possibilité : Le décrassage du dimanche peut parfois (en fonction des conditions) se mettre en place le samedi soir après le match. Toutefois, avoir les joueurs le lendemain, soigner les bobos, être vigilant sur des apparitions de blessures éventuelles, etc...c'est aussi intéressant ! Et c'est bien de casser les routines de temps en temps. Du coup, ça donne :
Samedi : MATCH + décrassage
Dimanche : Repos
Lundi : après-midi : séance légère
Le reste de la semaine est similaire en terme de charge
Pour terminer, au-delà de ce qu'on a évoqué, qu'est ce qui te paraît important pour le préparateur physique ?
Pour moi, la relation quotidienne avec les joueurs est fondamentale, essentielle. Elle est la base et le ciment du travail collaboratif entre le préparateur physique et son groupe. Cette relation de confiance, particulière doit permettre au joueur de progresser, de s'impliquer, d'être convaincu du travail proposé et au préparateur physique d'avoir des informations importantes sur la santé, la forme, la fatigue de ses joueurs...A méthode égale, la façon dont tu animes une séance, un exercice fait varier l'intensité et l'impact sur les joueurs. Donc, la communication, la relation avec le joueur peut modifier cet impact physiologique.
Sincères remerciements pour ton partage d'expérience !!!
Excellente saison à toi et à ton équipe !!!
Livres : Etirements et échauffements musculaires - Edition Amphora (2004)
DVD : L'entraînement de la vitesse et de l'explosivité
DVD : Les blessures musculaires aux ishios-jambiers dans le football : méthodes de prévention
http://www.fclugano.com/
http://www.mycoachrpe.com/temoignage/nicolas-dyon/
https://www.clickforfoot.com/livre-dvd/520-dvd-nicolas-dyon-les-blessures-musculaires.html
1ère possibilité :
Samedi soir : MATCH
Dimanche matin : décrassage à vélo en salle ou à l'extérieur + circuit de récup/soins (étirements, balnéo, massage, etc...). Pour les joueurs remplaçants, 30 minutes très intenses à bases de jeu réduit et courses intermittentes.
Lundi : repos
Mardi matin : Séance à charge moyenne
Mardi après-midi : travail individuel en fonction des besoins(physique, technique, tactique, vidéo...)
Mercredi matin : prévention, travail d'explosivité en salle
Mercredi après-midi : jeu réduit, jeu rapide, sur le terrain
Jeudi : séance à charge faible
Vendredi matin : 1H de séance très intense (intensité max, doit être proche du match)
Samedi matin : réveil musculaire (sur demande, inscription des joueurs la veille)
2ème possibilité : Le décrassage du dimanche peut parfois (en fonction des conditions) se mettre en place le samedi soir après le match. Toutefois, avoir les joueurs le lendemain, soigner les bobos, être vigilant sur des apparitions de blessures éventuelles, etc...c'est aussi intéressant ! Et c'est bien de casser les routines de temps en temps. Du coup, ça donne :
Samedi : MATCH + décrassage
Dimanche : Repos
Lundi : après-midi : séance légère
Le reste de la semaine est similaire en terme de charge
Pour terminer, au-delà de ce qu'on a évoqué, qu'est ce qui te paraît important pour le préparateur physique ?
Pour moi, la relation quotidienne avec les joueurs est fondamentale, essentielle. Elle est la base et le ciment du travail collaboratif entre le préparateur physique et son groupe. Cette relation de confiance, particulière doit permettre au joueur de progresser, de s'impliquer, d'être convaincu du travail proposé et au préparateur physique d'avoir des informations importantes sur la santé, la forme, la fatigue de ses joueurs...A méthode égale, la façon dont tu animes une séance, un exercice fait varier l'intensité et l'impact sur les joueurs. Donc, la communication, la relation avec le joueur peut modifier cet impact physiologique.
Sincères remerciements pour ton partage d'expérience !!!
Excellente saison à toi et à ton équipe !!!
Livres : Etirements et échauffements musculaires - Edition Amphora (2004)
DVD : L'entraînement de la vitesse et de l'explosivité
DVD : Les blessures musculaires aux ishios-jambiers dans le football : méthodes de prévention
http://www.fclugano.com/
http://www.mycoachrpe.com/temoignage/nicolas-dyon/
https://www.clickforfoot.com/livre-dvd/520-dvd-nicolas-dyon-les-blessures-musculaires.html