L'analyse de l'activité au poste doit nous aider à préciser les contenus d'entraînement à adapter et les charges à réguler. Remettre en question en fonction du pays, du championnat, du niveau de pratique, des saisons est nécessaire pour toujours être au plus près des besoins et exigences de notre sport.
Les résultats présentés émanent de 10 matchs sur 1 journée de Ligue 1 sur la saison 2017/18. Ce sont des valeurs qui doivent nous servir de repères et qui doivent nous éclairer sur la nécessité de traiter aussi les qualités physiques en fonction des postes.
Il ne faut pas se limiter à l'analyse physique, mais prendre en compte également la spécificité au poste sur le plan biomécanique, au niveau des techniques gestuelles et bien évidemment tactique (qui influence les aspects moteurs).
" LA PRÉPARATION PHYSIQUE EST SPÉCIFIQUE
OU ELLE N'EST PAS"
Des éléments à retenir :
- Les joueurs de couloir répètent plus de sprints et sur de plus longues distances
- Les décélérations sont plus nombreuses par rapport aux accélérations chez les joueurs de champs que chez les GB
- Le volume de course est le plus important chez les milieux axiaux
- les ATT d'espace ont des données similaires aux milieux excentrés, mais dans cette étude les profils MO/ATT étant variés (ATT de fixation, ATT d'espace, Milieu offensif...), cela ne ressort pas
- Le nombre d'accélérations/décélérations est relativement similaire chez les joueurs de champs
- hormis les GB et DC, les quantités de course à haute intensité (> à 15 km/h) sont similaires : (près de 1000 mètres en moins pour les DC)
La prise en compte de ces éléments doit nous amener à réfléchir à l'orientation plus précise et plus sépcifique des contenus : comme dit Fred AUBERT, "La préparation physique est spécifique ou elle n'est pas !"
